dimanche 30 mai 2010

Réponse collective à un commentaire anonyme du 19/05/10

Le commentaire reçu :

Vous avez de la chance que tout cela soit derrière vous, nous on vit toujours avec et malheureusement aujourd'hui à 21 ans ma fille ne se supportant plus comme cela a commencé les tentatives de suicides, elle l'a eu a 10 ans mais je me bat pour elle mais c'est dur, je recherche vraiment votre livre, mais je le trouverai.


La réponse de Nathalie :

Vous savez, ce n'est pas derrière nous et ce ne le sera jamais...

C'est par un pur hasard que nous ayons pu déceler ces maudits anévrismes dont notre fils était atteint.

Comme vous l'a dit Marie, en créant ce blog, nous tentons d'aider moralement et physiquement les personnes atteintes ou peut-être victimes...

Nous espérons vraiment aider et c'est notre but...

Alors n'hésitez pas à nous contacter, nous sommes là pour vous...

A bientôt

Nathalie


La réponse de Marie :

Le livre de Nathalie s'achète, parce qu'elle en a payé l'édition écrite. Le mien, je l'offre, en pièce jointe, par mail. Donnez-nous votre mail et je vous envoie mon livre. Pour Nathalie, vous verrez avec elle ce qu'il faut faire.

Pour votre fille, qu'elle ne se décourage pas ! Il y a une autre vie, après, différente bien sûr, mais riche de rencontres, d'amitiés, de découvertes ! J'en ai fait l'expérience.

Le but de notre Blog est la prévention, pour éviter à d'autres ce qui nous est arrivé ! Mais, aussi, de redonner le goût de vivre à ceux qui ont subi ce traumatisme ! Le fils de Nathalie va bien, mais il est toujours sous surveillance. Hélène n'est pas encore tout à fait sortie de tout cela, mais elle se bat, comme un vaillant petit soldat ! Pour ma part, je suis restée avec quelques séquelles, avec lesquelles je cohabite, en essayant de les oublier. Mais la vie a repris ses droits ! J'aide les autres, souvent et je me sens ainsi utile à quelqu'un, à quelque chose !

A bientôt je l'espère,

Marie.

mercredi 19 mai 2010

Quand j'ai eu Internet

Heureusement, que j’ai Internet, sinon, cela aurait été triste à mourir, ne pas pouvoir communiquer avec vous…Quelle déplaisante idée…

C’est l’un des premiers atouts que j’ai eu, vers mon retour à la vie…

Etant donnée que je fus muette pendant 2 ans (de 1999 à 2001)…j’avais que cette possibilité pour apprendre, encore, et encore…Parler avec mes amis et faire des recherches pour ma culture…

Parce que mes amis avaient tous Internet, à cette époque-là …OUI, je le reconnais c’est une grande découverte…J’imagine bien ceux qui n’avaient que le langage des signes pour se faire comprendre !

Ce, pour en venir à ces rédactrices du Blog :
Nous nous sommes connues toutes les trois par Internet…Et cela, est une grande chose. C’est moi, la première qui ait fait la connaissance de Nathalie, parce qu’elle avait été interviewé par un journaliste de Vivre FM, (et pour tout vous dire, je n’y vais qu’une fois par an, donc, cela était vraiment un coup de chance…).

Lorsque j’ai appris que son fils, David, avait eu 2 anévrismes, à l’âge de 9 ans…J’étais toute pétrifiée…J’ai, d’abord, correspondu avec elle via Internet…Après, nous nous sommes vues…J’ai été invitée chez elle, pour un déjeuner, enjoué, pour que nous fassions connaissance…C’était parfait !

Quand j’ai vu David, je crois qu’une petite goutte a coulé sur mes joues !
Le voir si attentif, si concentré…J’étais aux anges !

Après j’ai connu Marie, par l’entremise de Nathalie, et nous avions rendez-vous à Châtelet, devant le Quick…Nous étions bien là, pour créer ce Blog…Les trois conquérantes et/ou les trois mousquetaires …

L’histoire continue…J’ai toujours le même problème, j’aimerais bien avoir un entretien d’embauche, avec n’importe quel patron, mais dans le domaine de la publicité (c’est ma seule condition, peut-être qu’elle est un peu énorme). Alors faites passer le mot !

Hélène.

vendredi 14 mai 2010

Un chat, remède contre l’anévrisme ?

Une rencontre avec ce qui n’était même pas un chat, juste un chaton, nous a aidés dans notre lutte pour notre fils, contre l’anévrisme ! Eh oui !

Cela fait 3 ans que tout est derrière nous, mais je n'ai pas oublié et je n'oublierai jamais...

Trop de souffrances, trop de peine, trop d'injustices...

Pas assez d'informations, ni d'aide psychologique...

Pas de compassion, trop de douleurs.

Simplement, je me suis réfugiée vers un animal de compagnie que nous avons acheté, au hasard d’une rencontre, un chat.

Que d'émotions, que de réconfort, c'est incroyable ce qu'une petite boule de poils peut engendrer ! Qui croirait aux bienfaits qu’elle a apportés dans notre vie, au moment de notre confrontation avec les 7 nains ? (Par là, entendez la succession de médecins que nous avons croisés, dans notre parcours du combattant, pour sauver notre fils !)

Zizou, notre chat, c'est mon troisième bébé, c'est notre mascotte, je ne le remercierai jamais assez.

Lorsque j'avais envie d'hurler, de pleurer, je lui parlais et mon coeur cessait de saigner.
Il m'a redonné l'envie de me battre pour mon fils.

Parfois, on aurait cru que lui seul me comprenait !

David, mon fils, est en pleine forme. Il croque de nouveau la vie à pleines dents.
Il peut courir, il peut plonger, il peut "s'éclater" comme un gamin de 13 ans.

Dans 15 jours, nous allons faire une IRM de contrôle. Je suis toujours très angoissée dans ces moments là. Mais lorsque je regarde mon fils, si épanoui, je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que ça recommence.

Alors nous allons le faire, ce fichu examen ! En positivant ! Notre Zizou nous soutient, activement ! Ronrons, câlins, espiègleries ! C’est un bon remède aux angoisses de l’anévrisme, un tendre petit félin de poche !

Nous avons vaincu l'anévrisme, nous n'en voulons plus, vous êtes d'accord ? Alors battons nous tous ensembles pour sa DESTRUCTION.

Nathalie et David

jeudi 13 mai 2010

Réponse à Mélanie, d'Hélène.

Bonjour Mélanie,

Ce témoignage, c'est moi, qui l’ait fait... j'avoue ! Avant de subir cet AVC, je n’avais jamais entendu parler de ce mal-là…Pourtant, il a failli m’être fatal!

Mais je pense aussi que c'est derrière moi. Maintenant, je dois regarder vers l'avant... Oublier le passé…Mais, c’est quand même des milliers d’heures d’orthophonie et de kiné, que j’ai du mal à effacer de ma mémoire !

Regarder vers l’avenir est le meilleur point à énoncer ! Et nous ne le savons pas encore, mais peut-être que le futur me sera souriant !

Je t’embrasse et passe une bonne journée (c’est férié, l’Ascension !).

Hélène

P.S. – Deux petites questions, si ce n’est pas indiscret :
I) - Où habites-tu ?
II) - Quel métier exerces-tu ?

Réponse à Mélanie, de Marie.

Mélanie,

Au contraire, cela est encourageant pour les autres ! Et le ciel était avec vous, ce jour là, vous êtes née sous une bonne étoile !

C'est effectivement, comme vous le dîtes, une belle "saloperie" et c'est pour cela que nous voulons lutter : pour que d'autres ne subissent pas notre sort, ou pire encore ! Prévenir, soulager, aider à s'en sortir, c'est notre but !

Il y en a de plus en plus, et je pense que cela tient à beaucoup de facteurs qui nous sont encore inconnus, mais aussi à la vie de stress qui est souvent la nôtre !

Les maux de tête et la fatigue disparaîtront avec le temps ! La cicatrice ... c'est pour toujours se souvenir que la vie est belle, après une telle épreuve ! Qu'il est bon de pouvoir encore se lever le matin, sur ses 2 jambes, même pour aller "bosser" !

Merci pour votre commentaire !

Marie.

dimanche 9 mai 2010

La description de ces centres pas vraiment capables de nous considérer à notre juste valeur !

Comme je l'ai dit dans un précédent message, j'ai eu eu un Accident Vasculaire Cérébral en 1999. Vous avez déjà toute ma présentation, donc, ce n’est pas la peine, que je vous la répète..

Le premier centre où je suis allée, c’était un centre à Soisy sur Seine. Il était très constructif, mais haut niveau (peut-être trop, pour moi…).
D’ailleurs, c’est par l’entremise des ce centre que j’ai effectué mon premier stage, en 2003, de 2 semaines à la Poste d’Evry …Mais, elle a fermé, pour déménager à Evry Bois Sauvage. (Je vous en reparlerai bien assez tôt !).

J’étais constamment fatiguée, et, en plus, j’avais de gros problèmes d’élocution, ce qui n’arrangeait rien ! Donc, qu’aurais-je pu faire, de mieux, que ce que j’ai fait ? Étant totalement incapable de formuler mes souffrances et mes frustrations ! J’avais juste envie de crier, mais, malheureusement, je n’y arrivais pas !

Le second centre, lui, était à Paris, quartier Belleville. Il s’appelait le CAJ (Centre d’Accompagnement de Jour). Je l’ai intégré en 2005. C’était plus familial, une sorte de récréation. Avec ce centre, j’ai bien évolué, mais c’était terriblement plus bas, de niveau, que le centre de Soisy. Peut-être trop bas, il aurait fallu, pour les personnes de l’encadrement, savoir s’adapter à chaque type de personnalité…

Mais, dans ce centre là, j’ai vraiment fait des stages importants, qui ont redonné de la hauteur ma vie…
Le premier fut un stage au magazine "Être". Deux mois, à temps partiel, à Paris, en 2005.
Le deuxième, un stage à radio "Vivre FM", de 2 mois, aussi, en 2006. Cela consistait en dépouillement des dépêches de l’Association Française de Presse, rédaction de brèves : un entraînement pour améliorer élocution, ton, placement de la voix, rythme… C’étaient des petits pas, qui deviendront des grands, plus tard !
Le troisième, un stage à la CFDT, à Paris, 2 mois…Ce qui veut dire : classement et tri du courrier…C’était peu, mais c’était une bonne expérience, tous les salariés étaient charmants ! Ils m’ont même invitée, pour mon dernier jour, dans un restaurant chinois…
En fait, mes rapports avec les salariés ont plus compté, à la CFDT, que l’emploi , en lui-même

Le troisième centre, c’est encore à Evry. Mais, maintenant, c’est vraiment pour travailler (ATTENTION)…Voilà les emplois qu’ils m’ont proposés :

 La logistique, chez Carrefour, en 2007, mais à cause de mes problèmes de mémoire, je ne retenais rien, et cela n’a duré qu’un mois !

 Conseillère de vente, à Kiabi, en 2008, à la Croix-Blanche à Sainte-Geneviève des bois. Long trajet, très fatiguant pour moi, car encore à des "milliers de kilomètres" de mon domicile : 2 heures et demi, pour y aller.
Les salariés étaient sympathiques, il m’arrivait de parler avec eux et de prendre un café, à la "bonne franquette"…

 Conseillère de vente chez TOYS ’R’ US, à Villabé, ce qui me faisait, si je calcule bien, deux heures et demi de transport, pour me rendre à mon travail, en 2009 ! Et autant pour le retour !
Les salariés n’étaient qu’égoïsme, sans partage, et en plus, c’étaient des jeunes… Je peux comprendre que, pour vendre des jouets, il faut être resté dans l’enfance ! Un salarié de 55 ans, nous demandons-nous, qu’aurait-il bien pu faire là ?

 Être préparatrice en restauration rapide, chez Quick, en 2009, à Corbeil-Essonnes. Tâches : pas seulement la préparation des salades, mais le ménage, dont, très ragoûtant, le récurage des toilettes (on passe de l’alimentaire, à l’hygiène des sanitaires : c’est consternant, et abrutissant, comme métier) !

Enfin, tous cela pour vous dire, qu’ils nous prennent, souvent, pour des niais, dans ces centres de réadaptation, nous, les handicapés !

Aussi, message à ceux qui ont toute leur capacité pour raisonner : " ne les laissez pas faire, empêchez-les de vous imposer ce qu’il veulent comme métier, pour vous. Ce, pour améliorer leurs statistiques de réussite "handicap/retour à l’emploi "… ! Vous aussi, vous, surtout, vous savez ce qui est bon, pour vous… et ce qui ne l’est pas ! Ne l’oubliez jamais !

Hélène.